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Dernière mise à jour : 3 mai 2020


Les États ont un rôle à jouer parce qu’ils représentent les peuples.

Il faudra rompre avec ce parti pris de dire que seul le privé sait gérer. On ne répétera jamais assez que l’assurance de la bonne gestion repose en grande partie sur l’indépendance des contrôles. Pourquoi devrions-nous faire confiance à tout un monde qui s’est précipité sur la construction de produits générés par des algorithmes que personne ne maîtrise, que personne n’est en capacité de contrôler ? On nous dit que c’est une qualité de gestion : ce n’est juste qu’un potentiel d’accélération.

Les États ont été sortis du jeu au prétexte d’incompétence, de conflit d’intérêts… mais les États nous représentent et portent nos intérêts. C’est important parce que, sur ce sujet, on parle de nous, des citoyens, de l’humanité et non pas des intérêts de grandes fortunes. Alors, même si les représentants des Nations font des erreurs, et ils en feront, au moins ils sont en capacité d’entrer en amenant des éléments de régulation. Aujourd’hui, cela n’est pas le cas : observons simplement comment les grandes entreprises sortent les États actionnaires des décisions. L’État est légitime à donner des aides, il ne l’est pas pour décider. Le pire est que l’on nous a fait croire, pendant des décennies, que c’était normal.



 

Il s’agit de nous, de vous, de moi, de chacun de nous au final et il est temps de reprendre la main.

Les puissances financières se sont construites exactement selon le même principe que toutes les sociétés pyramidales et autoritaires : elles débutent sur une volonté de remplacer un système présumé défaillant pour finir par prendre le pouvoir en mettant en place des règles infiniment plus coercitives que celles qu’elles ont remplacées.

Aujourd’hui, il est nécessaire de revenir à l’échelon que le citoyen peut contrôler : les États et les groupes de nations sont les seules entités actuellement en capacité de gérer, de façon autonome, la vie de leurs habitants. L’une des missions principales qui doit leur être confiée, démocratiquement, est de construire des sociétés pour lesquelles l’autonomie en temps de crise soit l’un des objectifs prioritaires de son organisation. #territoire


 

Si le niveau mondial peut réguler quelques axes, il faut que ceux-ci restent limités mais universels. Les principes, comme les règles, doivent pouvoir trouver l’adhésion de tous les choix politiques : a minima de ceux que l’on peut qualifier de démocratiques, de ceux qui agissent dans l’intérêt de la communauté humaine qu’elle organise et non dans l’intérêt d’un petit groupe ou d’une minorité.

Vivre dans des régimes socialistes, libéraux, humanistes ne relève que de la décision des peuples et, en aucun cas, l’adhésion aux principes communs ne doit les amputer de ces choix.

Dans une logique qui inverse les paradigmes, le rôle des États, ou des regroupements de nations, se retrouve renforcé : il doit être la configuration qui permet d’assurer la sécurité de ses citoyens y compris en période de crise.

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